La prévoyance des salariés vétérinaires et auxiliaires est désormais unifiée, la garantie arrêt de travail est optimisée pour les salariés et les employeurs.
Les partenaires sociaux de la branche vétérinaires ont conclu un avenant (n°85) pour fusionner les régimes de prévoyance des salariés. Les travaux de fusion des conventions collectives en cours les ont conduit à s’interroger sur le rapprochement des garanties des régimes de prévoyance des vétérinaires et des non vétérinaires qui étaient différentes.
Cette fusion permet d’étendre les garanties prévues pour les vétérinaires à tous les salariés, et d’ajuster la garantie arrêt de travail pour en diminuer le coût tout en améliorant la couverture. Les non-vétérinaires vont donc également bénéficier de garanties :
L’indemnité complémentaire pendant l’arrêt maladie est optimisée.
Pourquoi une couverture à 82 % ?
Fusionner les deux garanties a impliqué de trouver un niveau intermédiaire entre la couverture des vétérinaires et celle des non-vétérinaires. Mais en réalité la couverture du salarié et le coût employeur sont optimisés grâce à l’optimisation des cotisations sociales.
Car la prévoyance est cotisée par l’employeur et le salarié, qui paient respectivement 75 % et 25 % de la cotisation ; or les prestations versées au salarié sont exonérées de cotisations sociales au prorata de la part salariale de cotisation. Par conséquent 25% de la prestation étant exonérée, cela conduit à un net disponible plus élevé pour le salarié.
L’employeur économise également des cotisations patronales. La CSG et la CRDS demeurent.
Pour être plus précis, il faut distinguer deux couvertures :
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