Une augmentation de 2 % des salaires minimums de la convention collective a été négociée par les partenaires sociaux de la branche vétérinaire lors de la commission paritaire du 26 novembre. Les salaires et indemnités d’astreintes minimums de tous les salariés devront donc être calculés sur la base d’un point conventionnel fixé à 17,75 euros à compter du 1er janvier 2025.
Cette augmentation porte par exemple le salaire minimum des auxiliaires au 5e échelon à 2 130 € brut, et celui des vétérinaires au 4e échelon à 3 727,50 € brut (contrat heure).
Il est à noter que les salaires conventionnels ne sont que des seuils minimums. Les entreprises qui le peuvent sont invitées à ajuster les salaires et les rétrocessions en fonction de leur situation économique et sociale. Au-delà des augmentations de salaires et des primes, les entreprises disposent aussi d’outils optimisés pour valoriser leurs salariés. La prime « Macron » de partage de la valeur est aussi un outil performant car elle reste entièrement exonérée de cotisations sociales, de CSG-CRDS et d’impôt sur le revenu jusqu’en 2026 (en dessous de 3 SMIC, et moins de 50 salariés).
L’intéressement permet également de partager une partie définie des résultats de l’entreprise, en fonction de critères financiers ou qualitatifs, et bénéficie d’exonérations de cotisations sociales (reste la CSG-CRDS).
L’augmentation du point doit être appliquée dès le 1er janvier 2025 pour tous les vétérinaires syndiqués. Elle est également conseillée pour les vétérinaires non syndiqués dès cette date, afin de leur éviter une rectification rétroactive obligatoire lors de l’extension de l’avenant lors de la publication au Journal officiel.
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