Le SNVEL tient à apporter tout son soutien à sa jeune consoeur injustement clouée au pilori par le traitement médiatique (journaux, réseaux sociaux) dans l’affaire de Queyrac en Gironde ce samedi 28 janvier 2023. Il le fera par tous les moyens dont il dispose. Il déplore, par ailleurs, que, comme souvent, l’ensemble des éléments de compréhension n’ait pas pu être porté à la connaissance du public, conduisant à un article à charge.
Cet épisode tragique met en évidence les difficultés depuis longtemps dénoncées par le SNVEL sur le maintien d’un maillage territorial conduisant parfois à des impasses pour assurer la permanence et continuité des soins. Ce week-end-là, des circonstances exceptionnelles ont conduit, dans un territoire déjà sujet à de grandes difficultés de maillage, à une tension non gérable des urgences.
Dans cette affaire, une solution alternative d’exception (transport de l’animal) avait été proposée par l’un des vétérinaires contacté mais elle a été refusée par l’éleveur.
Nous souhaitons rappeler que la relation entre un vétérinaire et un propriétaire d’animal doit être basée sur le respect et la confiance. Mais dès lors que le propriétaire menace (ou a menacé) le vétérinaire, la confiance est rompue.
Rappelons que les vétérinaires assurent la permanence et la continuité des soins pour leurs clients sans aucun soutien public. Cet engagement au service de la santé animale et de la santé publique se fait souvent au détriment de la santé des vétérinaires.
Les organisations vétérinaires alertent les organisations agricoles et l’État depuis de nombreuses années sur cette question du maillage. Nous espérons que cet épisode regrettable nous permette de construire collectivement un nouveau modèle au bénéfice de toutes les parties.
Contact : communication@snvel.fr – 01 44 93 30 00
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